Les Samusociaux Sénégal et Pointe Noire ont participé à la fin du mois de mars à des journées de plaidoyer en faveur des enfants et jeunes de la rue. Il est important de souligner que ces journées rassemblaient aussi bien les associations et organisations agissant contre ce phénomène que les représentants des autorités locales et centrales.
Depuis l’incendie d’une école coranique à Dakar au début du mois de mars, le phénomène des enfants et jeunes de la rue est au cœur des débats. Les autorités publiques et le réseau Nàndité, créé à l’initiative du Samusocial Sénégal, se sont d’ailleurs réunis afin de présenter et d’échanger sur ce phénomène. En plus des témoignages, les participants se sont attachées au développement de problématiques spécifiques telles que les adolescentes de la rue, la mendicité forcée, l’exclusion médicale, l’amélioration de la coopération avec les autorités étatiques... « Cette Journée a démontré la capacité des différentes structures à travailler ensemble » explique le Samusocial Sénégal (Maraudes36).
A Pointe Noire, la directrice du Samusocial a pris part à un cadre de concertation dédiée à l’accès aux soins des enfants et jeunes de la rue. «Le problème des enfants en rupture ne doit pas être l’affaire d’une seule administration. Tout le monde doit, bien au contraire, s’y impliquer» a souligné le député maire de Pointe Noire, Mr Roland Bouiti-Viaudo (La semaine africaine). Les conclusions sont encourageantes dans la mesure où un nouveau cadre de concertation sera organisé pour élaborer une convention de partenariat entre les affaires sociales, celles de la santé et le Réseau des intervenants sur le phénomène des enfants en Rupture (REIPER). Les enfants et jeunes bénéficiaires des structures membres du REIPER devraient ainsi avoir prochainement droit à la gratuité des soins dans les hôpitaux subventionnés.